mardi 9 décembre 2008

Pêche : le carnet de route de la fédération

















Pierre-Georges Dachicourt, président du comité national des pêches, en discussion avec Robert Bouguéon, président de la Fédération des comités des pêches du Finistère.

Créée depuis peu, la fédération des comités des pêches du Finistère, a précisé ses priorités, vendredi à Quimper. Reste à convaincre Concarneau.

La toute récente fédération des comités des pêches maritimes du Finistère a profité de sa première assemblée générale, vendredi dans les locaux du conseil général à Quimper, pour dresser son plan de route. La complexité et la multiplicité des questions à traiter impose, surtout en période de crise, la mutualisation des moyens. C'est l'idée force de ce regroupement des comités locaux finistériens présidé par Robert Bouguéon au sein d'une fédération.

« Clarification très nette »

Gestion des licences, de la prochaine caisse chômage intempéries, définition d'une stratégie commune sur les nombreux dossiers finistériens (aires marines protégées, restructurations portuaires, formation des jeunes et promotion du métier, dragage des ports et gestion des boues, etc.), la fédération a du pain sur la planche. Ce qui est lancé aujourd'hui dans le Finistère annonce l'évolution possible du monde de la pêche. C'est pour cette raison que Pierre-Georges Dachicourt, président du comité national des pêches, est venu assister aux travaux de cette assemblée. Son intérêt est manifeste. Mais il a souligné le besoin « d'une clarification très nette » des missions entre organisations professionnelles, comités locaux des pêches et fédération.

Reste que, pour le moment, Concarneau n'a pas souhaité rejoindre la fédération. Thierry Guigue, coordinateur de la fédération, estime que le rapprochement pourra se faire par le biais d'actions concrètes, comme la caisse chômage intempéries. Michaël Quernez, vice-président du conseil général va plus loin. « Il va falloir convaincre Concarneau ! La fédération doit vraiment être départementale. » Continuant dans cette logique, sans que cela soit directement lié aux travaux de la fédération, l'élu a insisté sur la nécessité d'une concession portuaire unique, « vraiment unique », pour la Cornouaille.

Ouest-France - samedi 06 décembre 2008


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