vendredi 9 avril 2010

Rencontres. Les enjeux de la pêche bigoudène

Samedi, la communauté de communes du Pays bigouden Sud invite les 250 conseillers municipaux du territoire aux premières Rencontres de l'intercommunalité. Une table ronde entre élus pour dresser un portrait du territoire etévoquer la question de la pêche bigoudène, après trois plans de sortie de flotte successifs. Unimpact économique analysé par le comité de bassin d'emploi de l'Ouest-Cornouaille qui livrera ses conclusions à cette occasion.

Qu'est-ce qui vous conduit àvous pencher sur la pêche?
C'est l'évidence. La pêche estnotre principale source d'activité économique. Même si la filière est chahutée, il s'agit toujoursd'un secteur économiquetrès fort qui réunit 900marins. Sachant que pour un emploi en mer il faut compter près de 4,5emplois à terre: derrière la pêche, il y a toute une filière.

De quelle manière la communauté de communes peut-elle agir?
Même si la communauté de communes ne peut pas être un acteur principal, on ne veut pas être spectateur. Si on ôte la pêche de notre compétence économique, on supprime le principal. Alors, il faut qu'on encourage la profession et qu'on la soutienne. C'est ce que nous avons d'ores et déjà fait en participant au financement du nouvel élévateur du port du Guilvinec (170.000 EUR), en créant la zone d'activité halieutique à Treffiagat ou en travaillant à la mise en place d'une plate-forme logistique.

Vous avez donc confiance en l'avenir.
Cette phase de diagnostic doit déboucher sur des actions à travers un projet de territoire, un pacte communautaire et, éventuellement, de nouvelles compétences nous permettant d'avancer... On ne peut pas voir le territoire seulement sous l'angle des déchets et de l'eau. Je fais assez confiance aux professionnels de la pêche pour aller plus loin dans la valorisation des produits de la pêche. Il y a un énorme chantier à mener. Mais compte tenu de l'engagement de la filière pour une pêche durable, on peut être raisonnablement confiant. Il y a de la place pour une pêche chez nous.

le Télégramme - 23 mars 2010

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