L'agroalimentaire occupe 42% de l'emploi salarié privé du Finistère. Une part qui croît, d'année en année, dans l'économie départementale, selon l'étude Finist'Eco 2009, publiée par les chambres économiques du Finistère.
Hasard du calendrier: au moment où, non loin de là, la tension était vive entre producteurs de lait et grande distribution, des représentants des cinq chambres économiques du Finistère (Cocef) étaient réunis hier soir à Landerneau, dans un débat animé par HubertCoudurier, directeur de l'information au Télégramme. Avec pour document de base, une étude très exhaustive sur l'activité du Finistère, en 2008.
«Pas de transformation sans production locale»
Depuis, la situation a quelque peu évolué, et pas dans le bon sens, mais cette étude est instructive sur le poids de plus en plus lourd de l'agroalimentaire dans le département puisqu'il est à la fois le moteur de l'activité mais aussi l'amortisseur dans la période de crise actuelle. Avec 19.000 postes de travail, l'agroalimentaire représente, à lui seul, 42% de l'emploi salarié privé du département, avec une prédominance du secteur des viandes (38% des effectifs globaux). Les effectifs restent stables malgré la crise, exception faite de l'intérim. «Certaines entreprises embauchent même», assure Jean-François Garrec (CCI Quimper) tandis que Jacques Jaouen (chambre d'agriculture) rappelle avec force qu'il faut de la production locale si on veut de la transformation. Le secteur de la pêche (27% de la pêche française) présente plus de zones d'ombre puisque les chiffres sont en baisse continue depuis plusieurs années et que ce secteur génère de nombreux emplois induits: un marin en mer, c'est trois à cinq emplois à terre. Avec environ 2.900 marins actuellement, on mesure l'impact de la filière sur l'économie, principalement dans le Sud-Finistère.
«Pas de transformation sans production locale»
Depuis, la situation a quelque peu évolué, et pas dans le bon sens, mais cette étude est instructive sur le poids de plus en plus lourd de l'agroalimentaire dans le département puisqu'il est à la fois le moteur de l'activité mais aussi l'amortisseur dans la période de crise actuelle. Avec 19.000 postes de travail, l'agroalimentaire représente, à lui seul, 42% de l'emploi salarié privé du département, avec une prédominance du secteur des viandes (38% des effectifs globaux). Les effectifs restent stables malgré la crise, exception faite de l'intérim. «Certaines entreprises embauchent même», assure Jean-François Garrec (CCI Quimper) tandis que Jacques Jaouen (chambre d'agriculture) rappelle avec force qu'il faut de la production locale si on veut de la transformation. Le secteur de la pêche (27% de la pêche française) présente plus de zones d'ombre puisque les chiffres sont en baisse continue depuis plusieurs années et que ce secteur génère de nombreux emplois induits: un marin en mer, c'est trois à cinq emplois à terre. Avec environ 2.900 marins actuellement, on mesure l'impact de la filière sur l'économie, principalement dans le Sud-Finistère.
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