lundi 21 juillet 2008

Isobox a la pêche contre vents et marées

Isobox transforme des matières expansées dans dix usines en France, dont une à Douarnenez, spécialisée dans la caisse de marée. Elle fêtait ses 40 ans vendredi.

Le groupe Français Isobox Technologie souffle ses 40 bougies cette année. À cette occasion, des journées portes ouvertes sont organisées dans ses usines. À Douarnenez, la direction a choisi l’opportunité des Fêtes maritimes pour cette opération de communication. Vendredi, clients, fournisseurs et employés ont trinqué ensemble, « à la bonne santé économique » de leur société. C’est en tout cas ce qu’a affirmé André Barbarit, directeur général France, accompagné de trois représentants de la dernière usine entrée dans le groupe cette année, Plastimar (Portugal). Il a rappelé que la mission d’Isobox technologie, après le rachat de Polyarmor il y a vingt ans, « a été de moderniser l’outil pour construire une activité viable et pérenne, après les craintes liées à l’ouverture d’un site concurrent à Pont-l’Abbé et toutes les interrogations sur l’avenir du métier de la pêche ».
Concurrence agressive
« Aujourd’hui, nous vivons encore des moments difficiles du fait du marché et d’une concurrence des plus agressives a poursuivi le dirigeant. Mais il est bien connu que les compétences du capitaine du navire comme de son équipage s’expriment mieux dans la tempête que sur la mer apaisée ». « Cap sur l’avenir ! », a-t-il lancé, évoquant la protection de l’environnement et les nouveaux marchés qui vont s’ouvrir à ce matériau particulier qu’est le polystyrène.
100 g pour contenir 5 kg
« Aucun autre matériau n’est aussi neutre sur le plan bactériologique. Ses qualités isothermes sont maximales. Notre cheval de bataille, c’est l’économie de la ressource. Une caisse, c’est 100 g pour contenir en moyenne 5 kg de poisson et 50 % de ces 100 g sont recyclables. Aucun autre matériau ne présente un rapport aussi faible. « Un avantage qui a son revers. Un camion de 500 kg d’emballage polystyrène, ce n’est rien et ça ne vaut rien. C’est après que ça vaut, quand c’est rempli. C’est pourquoi nous tenons à conserver toutes nos unités de production, pour limiter nos zones de livraison. Douarnenez livre à 200 km à la ronde et c’est pourquoi on y fait que de la caisse à poissons. Mais si Polyarmor était resté indépendant, aujourd’hui il serait mort. Appartenir au groupe, cela permet de tenir la tête hors de l’eau. Une petite unité comme ici, c’est facile à protéger, surtout avec des gens performants ».
Marie-Line Quéau - Le telegramme - 21/07/2008

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