Le comité des pêches du Guilvinec s’est réuni, samedi, en assemblée générale. Le plan Barnier et le Bugaled-Breizh ont été abordés.
Le plan Barnier. Philippe Le Moigne, porte-parole du comité de crise du Guilvinec et président de la coopérative Ar Mor Glaz, a été invité pour faire le point sur les avancées du plan Barnier. Sa mise en place a été prévue pour venir en aide aux pêcheurs en difficulté, notamment en raison de l’explosion du prix du carburant. Vendredi dernier, les représentants des pêcheurs ont pu rencontrer le ministre de la Pêche, à Rennes, afin d’évoquer les contrats bleus. (Le Télégramme du 12 avril). Ces contrats, qui prévoient de rémunérer les professionnels de la pêche pour des services rendus en mer, de la lutte contre la pollution au partage de la ressource, devraient rentrer en vigueur en juin. Sur le principe, l’argent touché transiterait par des coopératives, du type d’Ar Mor Glaz, dispositif imaginé par les Bigoudens. Le comité des pêches a affirmé, samedi, sa « confiance à Ar Mor Glaz ».
Pour autant, il affirme vouloir « être vigilant quant à l’application de ce plan et au fonctionnement du dispositif sur la longueur ».
Plan de casse. Avec le plan Barnier, le plan de casse est l’autre révélateur de la crise de la profession. Vingt et une unités du quartier maritime du Guilvinec ont été retenues dans ce plan. Le comité des pêches n’a pas manqué de faire état d’une part de scepticisme, avec un souci majeur. Faut-il, comme l’a souhaité André Le Berre, président du comité régional, affecter, dès maintenant, les fonds prévus sur trois ans pour la sortie de flotte, au risque de ne plus pouvoir intervenir pendant deux ans ? Ou faut-il laisser un peu de temps aux entreprises en difficultés pour tenter de se relancer, certaines demandes de sortie de flotte étant aussi guidées par la morosité ambiante dans la profession ? Le comité local n’a pas tranché, préférant dire un « oui mais » au plan de casse tout en promettant d’y être particulièrement vigilant.
Interconnexion des criées. Le projet d’interconnexion des criées a également été débattu. Le comité des pêches s’est dit favorable à ce système, déjà mis en place en Bretagne nord. De nombreux Guilvinistes souhaitent que ce système soit élargi au maximum. Si, dans un premier temps, ce sont toutes les criées bretonnes qui vont se retrouver connectées entre elles, certains souhaiteraient intégrer tout le marché français. Même si la Bretagne y a un poids considérable, avec 45 % de part de marché pour le poisson frais. Par ailleurs, une réflexion a été engagée pour permettre aux bateaux étrangers de vendre leur poisson sous criée en France.
Natura 2000. Les membres du comité des pêches ont été invités à se prononcer sur la mise en place de la zone Natura 2000, depuis Penmarc’h jusqu’à Trévignon. Dans cette zone, devront être particulièrement choyés les mammifères, les oiseaux ainsi que l’habitat marin. Le comité des pêches du Guilvinec a demandé à être l’opérateur du projet sur sa zone de compétence, qui s’étend de Penmarc’h jusqu’à l’ouest des Glénan. Une première sur le littoral français.
Le plan Barnier. Philippe Le Moigne, porte-parole du comité de crise du Guilvinec et président de la coopérative Ar Mor Glaz, a été invité pour faire le point sur les avancées du plan Barnier. Sa mise en place a été prévue pour venir en aide aux pêcheurs en difficulté, notamment en raison de l’explosion du prix du carburant. Vendredi dernier, les représentants des pêcheurs ont pu rencontrer le ministre de la Pêche, à Rennes, afin d’évoquer les contrats bleus. (Le Télégramme du 12 avril). Ces contrats, qui prévoient de rémunérer les professionnels de la pêche pour des services rendus en mer, de la lutte contre la pollution au partage de la ressource, devraient rentrer en vigueur en juin. Sur le principe, l’argent touché transiterait par des coopératives, du type d’Ar Mor Glaz, dispositif imaginé par les Bigoudens. Le comité des pêches a affirmé, samedi, sa « confiance à Ar Mor Glaz ».
Pour autant, il affirme vouloir « être vigilant quant à l’application de ce plan et au fonctionnement du dispositif sur la longueur ».
Plan de casse. Avec le plan Barnier, le plan de casse est l’autre révélateur de la crise de la profession. Vingt et une unités du quartier maritime du Guilvinec ont été retenues dans ce plan. Le comité des pêches n’a pas manqué de faire état d’une part de scepticisme, avec un souci majeur. Faut-il, comme l’a souhaité André Le Berre, président du comité régional, affecter, dès maintenant, les fonds prévus sur trois ans pour la sortie de flotte, au risque de ne plus pouvoir intervenir pendant deux ans ? Ou faut-il laisser un peu de temps aux entreprises en difficultés pour tenter de se relancer, certaines demandes de sortie de flotte étant aussi guidées par la morosité ambiante dans la profession ? Le comité local n’a pas tranché, préférant dire un « oui mais » au plan de casse tout en promettant d’y être particulièrement vigilant.
Interconnexion des criées. Le projet d’interconnexion des criées a également été débattu. Le comité des pêches s’est dit favorable à ce système, déjà mis en place en Bretagne nord. De nombreux Guilvinistes souhaitent que ce système soit élargi au maximum. Si, dans un premier temps, ce sont toutes les criées bretonnes qui vont se retrouver connectées entre elles, certains souhaiteraient intégrer tout le marché français. Même si la Bretagne y a un poids considérable, avec 45 % de part de marché pour le poisson frais. Par ailleurs, une réflexion a été engagée pour permettre aux bateaux étrangers de vendre leur poisson sous criée en France.
Natura 2000. Les membres du comité des pêches ont été invités à se prononcer sur la mise en place de la zone Natura 2000, depuis Penmarc’h jusqu’à Trévignon. Dans cette zone, devront être particulièrement choyés les mammifères, les oiseaux ainsi que l’habitat marin. Le comité des pêches du Guilvinec a demandé à être l’opérateur du projet sur sa zone de compétence, qui s’étend de Penmarc’h jusqu’à l’ouest des Glénan. Une première sur le littoral français.
Marc Revel - Le Telegramme - 21/04/2008
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