En liquidation depuis fin mai, la Capal a été reprise par l'armement Diapason. Pour l'instant, sur onze bateaux, un seul est resté à quai. La Kamaxal ne reprendra pas la mer. Chalutier hauturier, entièrement propriété de la Capal, il n'a pas reçu l'autorisation de quitter Loctudy. Trop de travaux à faire, avant sa sortie programmée de la flotte : l'équipage devrait rapidement recevoir ses lettres de licenciement. Les deux autres navires entièrement propriété de l'armement coopératif loctudiste, eux, sont en mer. Le Bugale Sant Yan, un bateau sain et qui a récemment subi des travaux de motorisation, mais pour lequel une sortie de flotte avait été imaginée au moment de la liquidation judiciaire, ne sera pas cassé et a finalement repris la mer. Comme le Kuz Heol, troisième chalutier 100% Capal.
Complexe copropriété
Mais le sort de ces deux navires, concernés directement par la liquidation, à l'inverse des huit bateaux détenus en copropriété par la Capal, n'est pas réglé. L'annonce de la reprise de la société par l'armement Diapason, crée le 5 juin et dirigé par Gérard Chazal, ne vient ainsi pas régler le problème du passif financier de l'armement coopératif. Mais il permet au Kuz Heol et au Bugale Sant Yan de refaire route pour la pêche pour l'instant. Le cas des huit autre chalutiers est plus complexes. Objectif affiché par le crédit maritime, l'un des principaux créanciers de la Capal, «permettre aux jeunes patrons de racheter les parts de la Capal à des conditions préférentielles». Des négociations qui s'annoncent longues et complexes.
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