Alors que les représentants des pêcheurs doivent rencontrer le Président de la République, demain, les dossiers de sortie de flotte seront bientôt examinés. Le port du Guilvinec, à lui seul, représente près de la moitié des 26 demandes.
Au 31 décembre, 23 dossiers de sortie de flotte avaient été déposés sur le bureau de Stéphane Gatto, administrateur des Affaires Maritimes du quartier du Guilvinec (ports du Guilvinec, de Loctudy, de Penmarc’h et de Lesconil). Dossiers auxquels il faut ajouter deux demandes du quartier de Concarneau et une du quartier de Brest. « Ce ne sont que des demandes », explique Stéphane Gatto. « Elles vont désormais passer devant une commission régionale, à la fin du mois, qui émettra un avis. Ce sera ensuite à Paris de trancher, dans le courant du mois de février ». Sur ces 26 demandes, dix concernent le seul port du Guilvinec, premier port français pour la pêche artisanale. Ce sont les unités du large, les plus gourmandes en carburant et les plus difficiles à fournir en main-d’œuvre, qui sont les premières touchées. « Entre Lesconil, Loctudy, Le Guilvinec et Penmarc’h, nous avons reçu 16 dossiers pour des chalutiers hauturiers », poursuit Stéphane Gatto. Raisons avancées pour ces demandes : « des pêcheurs qui saisissent une opportunité avant de cesser leur activité, parfois avant reconversion, ou encore pour des unités vieillissantes. » Mais, « un quart de ces demandes » est directement lié aux difficultés financières que traversent actuellement les patrons pêcheurs et les armateurs.
Marc Revel - Le telegramme -15/01/2008
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